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AVANT ACCIDENT

posté le 19-07-2008 à 10:43:27

" NON ! NON ! JE NE LE FERAI PAS !

La fraîche chambre vétuste, trônant au dernier étage du vieil hôtel particulier édifié au Moyen-Age, retentissait des cris de colère de l'ombrageuse provençale.

 


 
 
posté le 20-07-2008 à 00:03:24

Mémé... Menémené...

- Mémé ! Menémené...

La petiote revenait à la charge ; embarrassée...paletot d'une main, seau de l'autre.

 


 
 
posté le 20-07-2008 à 07:53:26

"RIRI DE MON COEUR" !

Nanette était très obéïssante le samedi. Ce-jour là aucune peine pour faire avaler sa cuillerée d'huile de foie de morue à la maigrichonne. Pour lui badigeonner la gorge avec cet affreux liquide bleu révulsant.

 


 
 
posté le 20-07-2008 à 12:18:31

OUBLIEE AU FOND D' UN FAUTEUIL...

Nous n'irons pas chez les Ripert ce soir. Le patron de Joseph nous a invités pour le dessert. Nanette était bouleversée ! Elle ne verrait pas Riri. Elle devrait mettre sa robe du dimanche. Promettre d'être sage. Assise sans jouet. Sans parler. Ne pas demander d'aller aux toilettes... c'était impoli.

 


 
 
posté le 20-07-2008 à 14:46:52

"DONNE CA NANETTE ! DONNE ! DONNE !

- Mon Dieu !

Un cri de stuper horrifié résonna dans le couloir. Les adultes terrifiés, agglutinés sur le pas de la porte louchèrent du pistolet au sourire de la bambine. D'éternelles secondes les glacèrent d'impuissance.

 


 
 
posté le 20-07-2008 à 18:08:32

LE PERE PERDIT SON EMPLOI...

Cette année-là l'automne fut fertile en rebondissements. Le père perdit son emploi. La mère se plaignait de nausées. L'âïeule confia ses économies à sa petite-fille pour que le couple se lance dans une association avec un garagiste installé dans la cité natale.

 


 
 
posté le 21-07-2008 à 06:14:55

TU SAIS ...LE PETIT JESUS TE VOIT !

- Mais où est donc passée cette petite !

Blottie en haut du raide escalier, contre la porte du galetas fermé à clé où séchaient aulx et champignons, la récalcitrante fit la sourde oreille.

 


 
 
posté le 21-07-2008 à 12:51:25

L'AIGUILLE GLOUTONNE ASPIRA LE LIQUIDE...

Dans la petite cuisine-séjour-entrée de la vieille maison de village la soeur sortait ses boites en fer. Dans l'une elle choisit une aiguille. Dans une autre elle retira une seringue. Puis elle sortit une empoule d'une boite en carton.

 


 
 
posté le 21-07-2008 à 13:52:06

"TU SAIS QUE LA FONTAINE EST MIRACULEUSE..."

Les dernières piqûres de la série, destinées à soigner angine-toux chroniques et petite anémie furent plus facilement acceptées. Une autre thérapie était annoncée. Dorénavant elle devrait souffler ou respirer dans un tuyau sortant d'une machine. L'exercice biquottidien était pénible mais pas aussi douloureux.

 


 
 
posté le 21-07-2008 à 18:11:10

ALORS COMMENCAIT UN AUTRE RITUEL...

La longue silhouette noire s'assaillait sur un châle étendu sur l'herbe sèche. La fillette cherchait des trésors...une fleur, un escargot, un quartz... L'adulte sortait son petit ouvrage d'une poche.. Alors Nanette regardait le jeu des cinq petites aiguilles sans bout qui fournissaient en chaussettes la maisonnée.

 


 
 
posté le 21-07-2008 à 21:48:53

UN SAPIN ! IL Y AVAIT UN SAPIN !

Nanette n'en croyait pas ses yeux !

Figée sur le seuil de la porte d'entrée, elle regardait le seul coin de la pièce non attribué à une porte (menant aux chambres, à la réserve, du placard).

 


 
 
posté le 22-07-2008 à 06:08:36

ASSASSIN ! TUEUR DE P'TITS Z'OISEAUX !

- Et j'en ai d'autres ! Nous aurons d'excellentes rôties pour le réveillon de Noël.

 


 
 
posté le 22-07-2008 à 12:27:13

QUE DE CHSOZES !

La petite enfila sa chemise de nuit ; rangée une heure plus tôt sur la barre métallique de la cuisinière. Remercia la longue madone noire qui lui tendait sa bouillotte. Escalada aussi vite que possible les marches du couloir glacial. Se jeta sous l'édredon de plumes. Elle grelotta quelques minutes dans la chambrette non chauffée ; comme toutes les autres. Lovée sur la bouteille de limonade restituant la chaleur puisée dans la réserve du vulcain familial.

 


 
 
posté le 22-07-2008 à 15:27:44

CRUELLE QUI RETENAIT SON PAPA

Hélas son instinct maternel fut rapidement éprouvé ! Dès le lendemain, voulant laver sa fille après sa toilette personnelle...Elle assista, impuissante, à l'évanouissement mortel des pieds...dans la bassine d'eau chaude savonneuse...

 


 
 
posté le 22-07-2008 à 18:46:02

HEUREUSEMENT... LA MATERNELLE

Heureusement, il a avait la maternelle.

Elle découvrait cahiers, crayons, plumes, encre, tampons-frises, images en couleurs...

 


 
 
posté le 22-07-2008 à 21:32:41

PENDULE...NANETTE A-T-ELLE ETE SAGE ?

Clac ! Clac ! Clac !

- Nanette monte. Mémé appelle.

- Laisse la terminer sa fougasse !

 


 
 
posté le 23-07-2008 à 06:46:26

LA FOUGASSE AUX ANCHOIS ...

Car la fougasse aux anchois préparée par le grand-père maternel...Ca c'était divin ! Un des rares repas où Nanette réclamait sa part.

 


 
 
posté le 23-07-2008 à 11:36:36

Il y a pire que la rentrée !

Cette année-là Nanette apprit qu'il y a pire que la rentrée...la préparation de la rentrée ! Sa mère lui fit faire tous les magasins de chaussures de la grande ville. Essayer des souliers. Noter les prix. Revenir au "meilleur marché".

 


 
 
posté le 23-07-2008 à 13:56:11

TU NE PEUX PAS RESTER CHEZ TOI !

Cet hiver-là l'écolière apprit la valeur du terme " rigoureux" !

 


 
 
posté le 23-07-2008 à 16:09:09

NANETTE AVAIT PEUR DE CETTE MEGERE...

Enfin le printemps !

Les classes retrouvèrent leurs élèves. Les maîtresses leur sourire. Les rues leurs passants. La vie monotone reprit...

 


 
 
posté le 23-07-2008 à 21:40:36

L' ODEUR DU CAR !

Heureusement, il y avait les vacances au pays !

- Nanette, je n'irai pas chez nous pour Pâques.

 


 
 
posté le 24-07-2008 à 06:53:46

O SURPRISE !

Le lendemain matin...O surprise !...le sol était recouvert d'un fin voile blanc. Il avait neigé pendant la nuit. Le petit chevreau séparé de sa mère, seul dans le parcage de la remise, devait avoir froid. Elle descendit rapidement se vêtir avec ses affaires confiées au barreau de la cuisinière. Ouvrit les volets. Oh non ! Le grand-père sortait de la porte béante de la remise avec un précieux bol de "sangué", qu'il allait faire poêler pour son petit déjeuner.

 


 
 
posté le 24-07-2008 à 15:48:36

Coeurs unis.

Ces vacances furent doucement mélancoliques.

Elle était livrée à elle-même. Remplissait affectueusement ses devoirs d'arrière-petite-fille. ALlait chez ses grands-parents pour les repas. Passait le reste de la journée au cabanon à renifler la nature. Guetter les manifestations de son réveil. Ramasser les trésors du jour... Premières pousses de pissenlits que grand-mère préparerait en salade aillée. Panier d'escargots que grand-père ferait dégorger ; gratiner avec du beurre persillé..Surtout, si possible, un petit bouquet à remettre, lors du compte-rendu quotidien, à l'aïeule. Quel bonheur de trouver quelques tulipes ou narcisses sauvages !

 


 
 
posté le 24-07-2008 à 17:33:27

DES MORILLES !

- Tu sais mémé, grand-père a trouvé des morilles ! Regarde comme elles sont belles !

 


 
 
posté le 24-07-2008 à 18:53:45

ENFIN ELLE PU PASSER !

Reprendre le collier.

Le joug de la vie citadine : école-immobilisation-dodo.

 


 
 
posté le 24-07-2008 à 20:39:43

Tu me brûles !

- Encore une angine-bronchite ! Prends ta température... Tu as de la fièvre. Je vais te faire un cataplasme.

 


 
 
posté le 24-07-2008 à 22:25:18

FAIS A. A. A. !

Finalement le docteur fut appelé. Décida qu'il fallait enlever "amygdales et végétations". Il indiqua à la mère l'adresse d'un dispensaire où l'opération serait réalisée gratuitement. Ce n'était qu'une formalité qui prendrait moins de cinq minutes. Ensuite elle serait transquille. Le rendez-vous fut pris pour un jeudi après-midi.

 


 
 
posté le 25-07-2008 à 05:12:05

Pourquoi vivait-on ?

Pourquoi vivait-on ?

Sa mémé était loin. Paralysée.

Son papa n'apparaissait que de temps en temps.

 


 
 
posté le 25-07-2008 à 08:12:49

PEUCHERE !

Les provisions données par les grands-parents maternels étaient consommées. Le sac de pommes-de-terre replié fut rangé dans le carton auparavant rempli de bocaux d'haricots verts, sauces tomates...

 


 
 
posté le 25-07-2008 à 10:19:29

Qu' ELLE était belle !

La clochette tinta allègrement dans la cour du patronage. Appelait les chahuteuses à se regrouper devant le mur de rocher. Là trônait une Vierge Marie Immaculée, longue ceinture bleu au vent...

 


 
 
posté le 25-07-2008 à 11:31:30

CINEMA !

Cinéma !

La fin de la semaine parue longue à l'écolière. Lorsqu'on a comme distraction que l'emprunt bimensuel à la bibliothèque de la classe, les heures au patronage...le cinéma...quelle aubaine ! Alors qu'écriture, lecture, leçons, devoirs...on en a tous les jours.

 


 
 
posté le 25-07-2008 à 12:55:31

Avec le printemps...

Avec le printemps revenaient les petits bonheurs...

 


 
 
posté le 25-07-2008 à 17:04:21

Pouah ! T'es tout mouillé !

- Papa !

Elle bondit de la couchette. Lui sauta au cou.

 


 
 
posté le 25-07-2008 à 20:47:21

Trahi

Le père reparti la vie à trois reprenait triste, monotone.

 


 
 
posté le 25-07-2008 à 22:49:08

Mais c'est pas vrai !

Les fillettes étaient suspendues au récit de la conteuse. Il s'agissait pour elles surtout d'une histoire merveilleuse...Même si elles sentaient, "quelque part", qu'il y avait une différence avec les historiettes moralisatrices de la maîtresse, ou les contes des livres prêtés. Cette fois, elles sentaient qu'elles étaient concernées...avaient un rôle prévu...La perception était à la fois puissante et confuse.

 


 
 
posté le 26-07-2008 à 07:51:35

Si j'avais été là

- Il proposa à la foule de le libérer, comme il libérait chaque année un prisonnier. Mais les meneurs, dans l'assemblée, crièrent "à mort ! qu'on en libère un autre !"...

 


 
 
posté le 26-07-2008 à 12:06:38

Elle rentra seule

La soeur sourit. Les gamines se moquèrent. Le récit fut interrompu. Les enfants reprirent leurs jeux.

 


 
 
posté le 26-07-2008 à 13:32:29

Enfin l'évènement tant attendu !

- Maman ! Je fais ma communion privée dimanche. Je dois aller à la messe des grands. Porter un diadème blanc.

 


 
 
posté le 26-07-2008 à 15:27:00

Enfin l'été !

Enfin l'été !

Nanette aidait sa mère,  grand nettoyage avant de rejoindre le village natal pour deux mois. Le petit jouait sur la couverture.

 


 
 
posté le 26-07-2008 à 17:53:04

Allait-elle mourir ?

Une douleur violente la réveilla.

Elle se tordait. Retenait des cris. Qu'est-ce qui lui arrivait ? Une lame acérée semblait labourer son ventre. Elle transpirait. Tremblait. Avait chaud. Puis froid. Se lova pour étouffer ce centre émetteur de maux. Se rendormit comme abrutie de coups....

 


 
 
posté le 26-07-2008 à 21:41:54

Ah non ! Pas tous les mois !

La mère posa son bagage. Inspecta du regard le séjour. Ne trouva rien à redire.

 


 
 
posté le 27-07-2008 à 08:04:59

Cet été là...

-  Maman. Tu as vu le peintre dans la rue ?

-  C'est un parisien. Il trouve la rue très pittoresque. Il a déjà fait plusieurs aquarelles...

 


 
 
posté le 27-07-2008 à 12:33:48

Oh oui pépé !

- Et tu ne vendras pas le cabanon ?

- Tu veux vendre le cabanon pépé ?!

 


 
 
posté le 27-07-2008 à 14:56:55

Pause dominicale...

arles

A Arles...

Merci Van Gogh !... pour tes couleurs chatoyantes... 

 


 
 
posté le 27-07-2008 à 16:19:35

"à la belle étoile"

L'été provençal jouait sa partition. Matins féériques. Journées caniculaires. Orages de fin d'après-midi.

 


 
 
posté le 27-07-2008 à 20:54:17

Tu me raconteras ?

- Alors ? C'est demain le grand voyage ?

- Oui mémé. Tiens ton plateau. Attention, la ratatouille est très chaude.

 


 
 
posté le 28-07-2008 à 05:49:00

On est arrivé ?

- C'est quand qu'on part ?!

- Retourne t'asseoir. Notre train a du retard. Nous partirons vers une heure.

 


 
 
posté le 28-07-2008 à 10:20:09

Terminus ! Tout le monde descend !

La micheline présentait l'avantage de vitres larges. basses. Bien ouvertes sur l'extérieur. La voyageuse décida d'admirer le paysage. Elle ne connaissait pas la montagne. Les vallons escarpés où gambadaient des torrents. Où des bois se miraient dans de petits lacs. Parfois un troupeau de vaches ajoutait quelques taches blanc-caramel ou mouchetées sur les camaïeux de verts. L'ensemble était ravissant.

 


 
 
posté le 28-07-2008 à 13:43:08

T'as apporté quelque chose ?

- Dépêchons-nous ! Le car va partir. J'ai bien dit au petit-Jean d'attendre. Que Joseph venait deux semaines au pays...mais.. Il est content de te revoir !

 


 
 
posté le 28-07-2008 à 18:03:18

"J'arrive au bon moment"!

La grand-mère apparut.

Le père se dirigea rapidement vers elle. L'étreinte fut longue. Silencieuse.

 


 
 
posté le 28-07-2008 à 22:13:13

"Chopine de gris"

- Alors ! Bien dormi ?!

Nanette referma aussitôt la porte de la chambre. Elle donnait sur le bistrot-alimentation-téléphone-arrêt de car...du hameau. Rougit aux éclats de rires virils de l'autre coté.

 


 
 
posté le 29-07-2008 à 07:25:23

Pas de robinet...

Elle avait honte d'être la dernière levée. Bâcla le petit-déjeuner. Débarrassa. Ne sut comment laver ses couverts. Il n'y avait pas de robinet au-dessus de l'évier. Sortit rejoindre les autres petits qui se chamaillaient dans l'arrière-cour fermée où déambulait toute une basse-cour bruyante.

 


 
 
posté le 29-07-2008 à 11:42:18

Qu'est-ce que tu piques !

-  Qu'est-ce que tu piques !

Un rire sonore coqueriqua du géant qui en remit une brassée, sous le regard attendri du père.

 


 
 
posté le 29-07-2008 à 17:42:34

...que l'eau du puits...

Nanette trouvait très bien que son papa passe la quasi-totalité de son temps à aider  Aimée. Lui repeindre et tapisser les trois chambres.... Elle avait tant de travail !

 


 
 
posté le 29-07-2008 à 21:00:38

Quelle corvée !

Ce matin-là effervescence devant la maison. La moissonneuse-batteuse ramassait le blé tardif. Les ouvriers déjeunèrent dehors sous les parasols. Les saisonniers firent des meules avec les gerbes. Les enfants du hameau jouèrent tous à cache-cache, dès les machines parties.

 


 
 
posté le 29-07-2008 à 23:12:49

Peu de refus.

Les forains avaient installé leurs stands sur les bas côtés de la nationale ou sur des champs moissonnés. Pêche miraculeuse, jeux de massacre, bazar...Les paysans avaient organisé des jeux rituels : mât de cocagne, courses au sac, pièces au chaudron noir, anneaux magiques.

 


 
 
posté le 30-07-2008 à 06:34:58

...quelques tartines de rillettes.

La quinzaine touchait à sa fin. Plus qu'un samedi-dimanche. Lundi l'interminable trajet du retour. Pour finir "en beauté" le doux géant et la patronne organisèrent une réunion familiale. Tous les enfants et les petits enfants furent réunis. Entre couchages sommaires et accueil chez les voisins la smala fut casée "pour une nuit".

 


 
 
posté le 30-07-2008 à 11:08:10

T'en voudrais en autre ?

La tante arriva. La taquina. Lui versa de l'eau dans la bassine pour qu'elle puisse faire sa toilette ; tandis qu'elles étaient seules. Lui prêta un peignoir, en attendant que sa mère lui donne les vêtements du jour.Puis, en peu de temps la pièce fut bondée.

 


 
 
posté le 30-07-2008 à 14:12:54

Alors ? Raconte !

Ce fut un dimanche de paisible bonheur familial. Partagé avec d'autres familles. Dans une nature enchanteresse. La smala rentra joyeusement en fin d'après-midi. Les collations et les discussions reprirent dans l'arrière-boutique. Et les promesses de s'écrire ! Et les promesses de se revoir plus souvent ! ...Puis, les citadins rejoignirent leurs pénates. Les provençaux préparèrent leur départ pour le lendemain.

 


 
 
posté le 30-07-2008 à 18:32:46

Mémé, je te jure !

Nanette ouvrit des yeux énormes. Leva les bras au ciel. Se cala sur le bord du lit.

 


 
 
posté le 30-07-2008 à 21:12:27

Pouah ! Quelle odeur !

Tu l'as vu travailler ?

-  Pouah ! Quelle odeur ! Mémé, tu peux pas savoir comme ça pue, de la corne de sabot brûlée !  Ca pue tellement qu'il ferra aux aurores, afin d'avoir fini au début de la journée ; quand la patronne ouvre la boutique.

 


 
 
posté le 30-07-2008 à 23:19:08

Guides de France

Les "doryphores"...les estivants...avaient tous regagnés leur ville ; rendant la campagne aux paysans.

 


 
 
posté le 31-07-2008 à 06:11:58

Deux fois par mois...

Deux fois par mois, l'aventure.

Elles se retrouvaient, tôt, devant le local avant de rejoindre, piétibus, la gare des trolleys, ou un tramway desservant les banlieues sauvages. Parfois l'équipe de Aigles "Aigles, toujours plus haut !", venait avec elles. Les deux chefs d'équipe ayant prévu des jeux de pistes ou des compétitions pour préparer l'obtention des badges : cuisine, secourisme, noeuds etc...

 


 
 
posté le 31-07-2008 à 08:28:18

On verra. On verra...

-  Maman, ll y aura un camp pour Pâques. Je pourrais y aller ?

 


 
 
posté le 31-07-2008 à 11:19:55

"Jeannot de la glace"

Chaque jeudi et chaque dimanche, un camion transportant des barres de glace parcourait les quartiers.

 


 
 
posté le 31-07-2008 à 14:07:58

Toi, tu peux m'aider.

Le camp d'été partit sans Nanette.

D'abord déçue, elle oublia en retrouvant mémé. Le Cabanon. Les copines de la rue ou les estivantes. Les fillettes ne jouaient plus "à la maman et au papa", "au docteur"... ni à la marelle...Elles passaient leur temps à se raconter leur année. Les premlières découvertes. Leurs premières questions...Parfois, une partie de Mistigri, Mikado, Rami... Plus fières, si, des joueurs de boules manquant,  les adultes les accueilllaient au sein d'une équipe ; pour leurs parties de pétanque de 18 heures. Les non-retenues tenaient les comptes.

 


 
 
posté le 31-07-2008 à 16:55:58

EN JUILLET...

En juillet, villageois et estivants partaient en car,  de  rares privilégiés en auto, pour accéder à une vieille petite chapelle nichée au coeur de la forêt dommaniale.

 


 
 
posté le 31-07-2008 à 20:49:18

Le jour de l'Assomption

En août, le jour de l'Assomption, les mêmes participants, ou presque, partaient en procession de la Cathédrale. Montaient, en chantant le long des rues étroites. Tortueuses.

 


 
 
posté le 31-07-2008 à 22:31:38

Arrête de faire ça !

La Provence était une région construite, organisée, en fonction de la magnificence solaire. Les périodes de mauvais temps, de pluie, ses bâtiments pâtissaient de l'imprévoyance des bâtisseurs. Sa vie économique s'éteignait. Son âme souffrait de réclusion.-  Arrête de faire ça !