En août, le jour de l'Assomption, les mêmes participants, ou presque, partaient en procession de la Cathédrale. Montaient, en chantant le long des rues étroites. Tortueuses.
Tous les cantiques s'égrenaient pendant l'ascension de la colline menant à l'Oratoire.
Puis une messe solennelle était dite devant la grotte (réplique de celle de Lourdes).
Sur la terrasse, au-dessus, un orgue-clavecin carillonnait l'accompagnement des psaumes :
Chez nous soyez Reine
Nous sommes à vous
Régnez en souveraine
Chez nous, chez nous
Soyez la Madone
Qu'on prie à genoux
Qui sourit, et pardonne
Chez nous, chez nous...
Et d'autres aussi mélodieux. Tout le monde chantait avec force et foi. Pafois un peu faux.
Cela n'avait pas d'importance.
Le carillon faisait le bonheur de quelques mélomanes, français ou étrangers, qui jouaient, lors de leurs vacances, aux aurores, des musiques angéliques, dispersées dans l'air pur du matin... au grand ravissement de la population.
Commentaires
je relis ce cantique avec émotion