http://leto.vefblog.net/

  VEF Blog

AVANT ACCIDENT

posté le 13-08-2008 à 16:16:58

Pas besoin d'être sorcier

- D'ailleurs,

n'ayant qu'un véhicule, pour cette première journée, mon mari, - qui ne travaille pas le lundi matin - m'ayant accompagnée, et, devant venir me reprendre vers midi...

J'ai attendu trois heures dans un local voisin.

Avant de repartir éberluée par cet accueil !!!


Pas besoin d'être sorcier pour imaginer dans quel état se sont déroulés les jours suivants !


Mille idées, hypothèses...Complémentaires ou contradictoires...Pessimistes ou interrogatives...

Et tous les matins la longue guette du passage du facteur...dans l'attente du fameux Arrêté.


Ce prétexte évoqué me paraissait déjà assez curieux.

Ma petite expérience m'ayant laissé entrevoir un certain décalage, sinon un laps de temps certain, entre une nomination et la réception de l'Arrêté Officiel.

Souvent 3 à six mois


 


 
 
posté le 13-08-2008 à 18:06:49

Enfin !

-  Enfin, le 10 novembre, vers midi, je reçois deux brèves phrases de mon supérieur hiérarchique direct. Autorisée à me présenter le mercredi 12.

Je me rends donc au bureau.


Je n'ai d'ailleurs toujours pas ce fameux arrêté...


Désirant manifester mon désir d'harmonie,

ma non-rancune,

j'avais confectionné, avec un kilo de pâte feuilletée, de petits friands variés : anchois, pâté, gruyère, saucisses... pour accompagner l'apéritif que je souhaitais offrir à la fin de la matinée.

(Comme toujours lorsque j'arrivie dans un nouveau lieu de travail , afin d'avoir d'emblée un contact cordial avec mon entourage.)


Si ce-matin-là,

encore,

il n'a pas voulu me recevoir...

vers midi le chef, le secrétaire, le contrôeleur contractuel...ont semblé apprécier cette petite collation arrosée par mon vin d'orange maison.

 


 
 
posté le 13-08-2008 à 20:54:42

Il n'en fut rien !

- On aurait pu penser,

malgré l'impolitesse rare et la rudesse inexplicable du premier accueil,

que, finalement,

l'offensée venant de faire mine de ne l'avoir jamais vécu,

les relations professionnelles pourraient démarrer comme il est normal...


Eh bien fichtre ! Il n'en fut rien !

Dès l'après-midi me voilà rappelés les durs propos du premier jour  :

 

""ON ne veut pas de moi.

""ON m'ordonne de rester au bureau, en attendant que l'ON puisse s'occuper ""de moi.

""ON n'a pas de crédits pour moi...

""Si je ne suis pas contente je n'ai qu'à partir...Démissionner."""

 

Vive les Lois sur l'égalité des sexes dans le travail !

Vis à vis de la formation équivalente pour tous, et par voie de conséquence de la promotion !

 

Et c'est un gars de qui n'avait pas quarante ans qui parlait ainsi  !

 

Ca promettait  pour l'avenir... 


 


 
 
posté le 13-08-2008 à 22:14:22

Ainsi fut fait.

- J'étais sidérée devant autant de méchanceté gratuite.

Mais je n'acceptais pas, (je n'accepte toujours pas !), que mon statut de contôleur, non de contrôleuse !, à part entière soit bafoué à ce point...


Me souvenant,

d'une part de tes conseils lorsque j'avais connu ce problème stagiaire ;

d'autre part du prétexte de ce nouveau boss qui m'avait renvoyée dans mes foyers dans l'attente d'un ordre écrit concernant mon affectation...; très courtoisement, je lui demandai de bien vouloir me confirmaer ses ordres et conditions de travail par courrier.


Il m'a jetée dehors. Furieux.

Criant qu'IL était le chef, et qu'IL ferait ce qu'IL lui plairait !!!


Après quelques jours d'atermoiement,

passés à réclamer en vain des fournitures, à lire les textes que je pouvais me procurer, à solliciter vainement une formation...

n'ayant toujours pas, non plus l'ordre écrit de ne pas travailler,

je pris la décision de pratiquer les quelques schémas appris pendant le stage, dès la réception de l'autorisation de circuler avec mon véhicule.


Ainsi fut fait.

 


 
 
posté le 14-08-2008 à 06:24:03

Pauvre naïve idiote

-  Pauvre naïve idiote !


Je pensais arriver à convaincre ce misogyne (dans le travail seulement d'après ce que tu m'as confié), qu'une femme peut aussi bien contrôler les assujetis que le sexe dit fort !



Pour prouver ma bonne volonté, je ne défalquais même pas le temps passé dans les trajets professionnels de mes horaires !


Crois-tu qu'il fut touché par tant de zèle déployé par une mère de trois jeunes garçons, dont l'un de trois mois, alors qu'elle faisait 130 kilomètres par jour pour gagner  sa contribution au ménage ?!


Tant s'en faut !


Soit il m'ignorait plusieurs journées consécutives, ne pouvant ni me recevoir, ni discuter des observatons faites aux contrevenants ; soiit il m'invectivait en termes odieux !


Jugeant en outre la sauce pas assez relevée, puisque j'avais l'air de si bien "encaisser", il demanda au Divivisonnire (qu'il avait prévenu contre moi) de venir me tancer.


Cette visite me fait annoncée pour le 26 novembre.

 


 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article