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AVANT ACCIDENT

posté le 22-08-2008 à 18:36:12

Je récuse

-  Le 1er février 1983 je reprends mon poste.


Tous s'étonnent, je devais rentrer le 3 janvier.

Je ne fais plus partie de la Maison  !!

Je récuse.

J'écris au syndicat.

Alors voilà la plus belle lettre des défenseurs de l'opprimée !

Lis lentement pour apprécier toutes les saveurs ...


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7 février 1983

 

Chère collègue,

 

Fin septembre, (c'était mi-octobre par pli recommandé), tu as sollicité notre syndicat pour des renseignements relatifs à la procédure à suivre en matière de "mise en disponibilité" ; (c'était impérativement "congé sans solde" pour maladie au regard de la carrière et du lieu de travail)

 

Nous avons interrogé, à ce sujet, le service central, qui en son temps nous a indiqué les formalités à suivre et précisé que les délais pour l'obtention étaient de l'ordre de deux à trois semaines..(confirme, sans le voiuloir, une date de départ du délais bien postérieure à la demande).

 

Dans le courant du mois de décembre, tu as interrogé pour savoir à partir de quelle date courait ta mise en diponibilité.

 

Il a insisté sur le fait que seule la date à prendre en considération pour le calcul de la date de reprise de ton activité était celle figurant sur l'Arrêté, bien qu'il y ait eu un effet rétroactif par rapport à ta demande

(C'est pas beau ça ! Un syndicat qui écrit soutenir l'effet rétroactif de 15 jours + 2 à 3 semaines  d'un texte applicable à une adhérente !)

 

Dans ces conditions, nous ne saurions intervenir sur ce point en ta faveur, dans le cas où notre administration estimerait devoir t'en tenir rigueur.

Cordialement.

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Et l'on s'étonne du manque d'adhérents des syndicats ! De l'incrédibilité croissante envers les soi-disant contre-pouvoirs !!!

 


 
 
posté le 23-08-2008 à 00:47:31

Minuit

-  Tu t'en doutes je répliquai aussitôt par LR/AR !


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MINUIT

Je suis navrée que votre missive, citée en référence appelle les rectifications suivantes.

 

En réalité, par LR/AR , le 7 octobre, j'ai sollicité votre intervention afin que me soit consenti un congé-sans-solde de trois mois, à dater du 15 octobre courant, pour maladie.

 

Après un entretien téléphonique signigiant un accord, le 13 octobre, je vous ai envoyé copie de ma deamnde officielle par voie hiérarchique (avec certificat médical).

 

Par la suite, le 30 novembre, je vous ai écrit ma surprise à la réception de l'arrêté ...quant aux termes et aux dates.

 

Vous m'avez, téléphoniquement, conseillé d'écrire en rétorquant que cet arrêté ne m'était pas opposable... car différent à ma demande et rétroactif.

 

Le 9 décembre, je vous ai transmis copie de ce courrier, ainsi qu'au ministre des droits de la femme.

 

Je n'ai alors plus eu de nouvelle à ce sujet.

 

Malheureusement,

les allégations de votre avant-dernier paragraphe ne sont pas plus justes !

 

Bien que je puisse comprendre, humainement parlant, les contraintes de la politique syndicale ; qui veut, (le syndicat me l'a avoué), que la justice pour une cause, une adhérente ," je pese pas lourd face à de nombreux supérieurs hiérarchiques..."

 

Citoyenne à part entière,

je ne peux pas approuver cette attitude, "amicale du plus fort', qui n'a rien à voir avec le syndicalisme ;

(défense des droits de tout être innocent face à la force)

 

Enfin,

je ne suis pas dupe,

malgré mon idéalisme impénitent,

du mobile de votre lettre citée en objet...

recherche prétexte, pour le syndicat, afin de se dérober à la défense d'une de ses membres qui a le triple malheur :

- d'être une femme,

- d'avoir une certaine idée de sa Mission de terrain,

- de refuser, depuis son arrivée, à son supérieur hierarchique direct le droit de lui imposer la signature de faux état de frais...pour couvrir les siens.

 

Je ne suis pas très surprise.

Ma lettre recommandée de juillet 1982 posait la question de la sincérité de votre engagement. Je suis triste : 

-  pour le syndicalisme

-  pour la JUSTICE

mais...

 

"C' EST LA NUIT QU' IL EST BON DE CROIRE A LA LUMIERE (Rostand)"

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posté le 23-08-2008 à 09:16:53

Mourir pour des idées

-  Comme prévu...aucune réponse.

 Le divorce était consommé après plus d'un an de mariage-alibi.

Le syndicat voulait se montrer. Tirer parti d'un dossier qu'il savait en béton.

l'adhérente voulait qu'il mette en pratique ses discours.


En résumé,

tous ces spécialistes s'étaient montrés, dans un premier temps aussi naifs que moi...

mais dans un second plus pleutres, et surtout traites à leurs idées étalées...


Je sais bien que "mourir pour des idées..." mais à ce point


Moi ?

Moi je me suis remise au monde dans une souffrance morale indescriptible...

Ne serait-ce pas ça "TU ENFANTERAS DANS LA DOULEUR" ?


Le vrai sens caché des paroles bibliques...

L'humanité n'est-elle pas qu'en gestation perpétuelle...

Naîtra-t-elle quand tous ses maillons se seront enfantés dans la douleur...


Nous serons morts avant de voir l'enfant...

La prégnation va durer encore des siècles, des millénaires...

Si nous n'explosons pas avant...

 


 
 
posté le 23-08-2008 à 14:13:08

revenons à mes malheurs


  Revenons à mes malheurs.


J'en étais à trois recours administratifs, le temps s'écoulant imperturbablement. Deux concernant la notation annuelle. Un pour l'Arrêté rétroactif et ses graves conséquences.


Cependant ma FOI en l'ETAT,

ses institutions,

restait...


J'attendais les jugements.

J'attendais en active-émotive-secondaire !!!  C'est-à-dire en essayant d'accélérer, par des actions parallèles, les choses...


J'écrivis à deux ministres, qui me paraissaient concernés :

- celui de la fonction publique

- celui de la condition féminine


Tiens lis mon double au ministre de la fonction publique...


 


 
 
posté le 24-08-2008 à 08:24:19

Lettre au ministre

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Lors d'une intervention télévisée vous avez notamment déclaré :

 

"Les fonctionnaires ne sont pas les sujets de seigneurs ou suzerains mais des citoyens à part entière, responsables quel que soit leur grade ou éhelon...Si l'on d'entre eux avait des problèmes en ce sens qu'il me le fasse connaître."

 

Malheureusement, aujourd'hui, tel est mon cas.

 

Affectée à dater du 1er novembre 1980,

mon supérieur a refusé de me recevoir

(Je suis une femme, mon rôle est près de mes enfants),

par la suite il m'a interdit de réaliser ma tâche sur le terrain, et surtout ordonné d'établir des faux financiers pour couvrir les siens.

 

Devant ma lutte pour accomplir ma mission auprès des assujettis

dans des conditions très difficiles,

et, mon refus de rédiger des faux,

annuellement il abaisse ma note, confisque la moitié de ma prime, m'empêche par tous moyens

(que les textes lui permettent ou qu'il s'octroie illégalement)

de travailler.

 

J'ai donc engagé d'abord des recours hiérarchiques,

puis des actions auprès du Tribunal compétent.

 

Cependant, contre toute attente,

la situation de rejet, la pollitique de tracasseries avec blocages permenants visant à me détruire professionnellement avec les conséquences physiques et morales qui en décoiulent se poursuivent sous une couverture hiérarchique très active.

 

Elevée dans le respect de moi-même et des autres,

(respect que je m'appplique à vivre et à inculquer à mes trois fils, dans un monde où effort et honnêteté suscitent, pour le moins, des moqueries),

Je ne peux pas accepter une telle injustice avec ses conséquences professionnelles, morales, physiques et pécuniaires,

mais de nature tolérante et fraternelle

je me demande si,

entre la résignation que je réfute

et une action auprès de Monsieur le Procureur de la République,

(conseillée par mon syndicat si ses interventions n'étaient pas suivies d'effets positifs, et aujourd'hui déconseillée par pragmatisme, malgré des résultats négatifs),

il n'y aurait pas une troisième voie l?

 

Dans ce but, Monsieur le Ministre, j'ai l'honneur de solliciter votre aide pour résoudre au mieux ce douloureux dilemne.

 

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Il m'a répondu :

" pas de sa compétence...Il transmet à ma ministre de tutelle".


Celle-ci ?

Continue de "faire le mort".

 


 
 
 

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