- Tu t'en doutes je répliquai aussitôt par LR/AR !
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MINUIT
Je suis navrée que votre missive, citée en référence appelle les rectifications suivantes.
En réalité, par LR/AR , le 7 octobre, j'ai sollicité votre intervention afin que me soit consenti un congé-sans-solde de trois mois, à dater du 15 octobre courant, pour maladie.
Après un entretien téléphonique signigiant un accord, le 13 octobre, je vous ai envoyé copie de ma deamnde officielle par voie hiérarchique (avec certificat médical).
Par la suite, le 30 novembre, je vous ai écrit ma surprise à la réception de l'arrêté ...quant aux termes et aux dates.
Vous m'avez, téléphoniquement, conseillé d'écrire en rétorquant que cet arrêté ne m'était pas opposable... car différent à ma demande et rétroactif.
Le 9 décembre, je vous ai transmis copie de ce courrier, ainsi qu'au ministre des droits de la femme.
Je n'ai alors plus eu de nouvelle à ce sujet.
Malheureusement,
les allégations de votre avant-dernier paragraphe ne sont pas plus justes !
Bien que je puisse comprendre, humainement parlant, les contraintes de la politique syndicale ; qui veut, (le syndicat me l'a avoué), que la justice pour une cause, une adhérente ," je pese pas lourd face à de nombreux supérieurs hiérarchiques..."
Citoyenne à part entière,
je ne peux pas approuver cette attitude, "amicale du plus fort', qui n'a rien à voir avec le syndicalisme ;
(défense des droits de tout être innocent face à la force)
Enfin,
je ne suis pas dupe,
malgré mon idéalisme impénitent,
du mobile de votre lettre citée en objet...
recherche prétexte, pour le syndicat, afin de se dérober à la défense d'une de ses membres qui a le triple malheur :
- d'être une femme,
- d'avoir une certaine idée de sa Mission de terrain,
- de refuser, depuis son arrivée, à son supérieur hierarchique direct le droit de lui imposer la signature de faux état de frais...pour couvrir les siens.
Je ne suis pas très surprise.
Ma lettre recommandée de juillet 1982 posait la question de la sincérité de votre engagement. Je suis triste :
- pour le syndicalisme
- pour la JUSTICE
mais...
"C' EST LA NUIT QU' IL EST BON DE CROIRE A LA LUMIERE (Rostand)"
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