- Le 1er février 1983 je reprends mon poste.
Tous s'étonnent, je devais rentrer le 3 janvier.
Je ne fais plus partie de la Maison !!
Je récuse.
J'écris au syndicat.
Alors voilà la plus belle lettre des défenseurs de l'opprimée !
Lis lentement pour apprécier toutes les saveurs ...
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7 février 1983
Chère collègue,
Fin septembre, (c'était mi-octobre par pli recommandé), tu as sollicité notre syndicat pour des renseignements relatifs à la procédure à suivre en matière de "mise en disponibilité" ; (c'était impérativement "congé sans solde" pour maladie au regard de la carrière et du lieu de travail)
Nous avons interrogé, à ce sujet, le service central, qui en son temps nous a indiqué les formalités à suivre et précisé que les délais pour l'obtention étaient de l'ordre de deux à trois semaines..(confirme, sans le voiuloir, une date de départ du délais bien postérieure à la demande).
Dans le courant du mois de décembre, tu as interrogé pour savoir à partir de quelle date courait ta mise en diponibilité.
Il a insisté sur le fait que seule la date à prendre en considération pour le calcul de la date de reprise de ton activité était celle figurant sur l'Arrêté, bien qu'il y ait eu un effet rétroactif par rapport à ta demande
(C'est pas beau ça ! Un syndicat qui écrit soutenir l'effet rétroactif de 15 jours + 2 à 3 semaines d'un texte applicable à une adhérente !)
Dans ces conditions, nous ne saurions intervenir sur ce point en ta faveur, dans le cas où notre administration estimerait devoir t'en tenir rigueur.
Cordialement.
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Et l'on s'étonne du manque d'adhérents des syndicats ! De l'incrédibilité croissante envers les soi-disant contre-pouvoirs !!!