VEF Blog

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"...Puis je vis un ciel nouveau, une terre nouvelle car le premier ciel et "  la première terre ont disparu et de mer  il n'y en a plus...Alors Celui

"  qui siège sur le trône déclara :

"  Voici, je fais l'Univers Nouveau.

"  Puis il ajoute : écris, ces paroles sont certaines et vraies"

- L' Univers nouveau : l'Ere du Verseau qui remplace le "premier ciel" ?

A bas les anciennes idées, les vieux préjugés, le culte du VEau d'Or.

Vive le goût de bien faire, l'amour enre les hommes...

- T'emballe pas ! Tu es bien optimiste. Tout doit disparaître avant.

Ne partages-tu pas l'avis de confrères datant son début pour janvier 1999 ?

- Oui. Pour l'orée 99. Pas sûr le cataclysme.

Et si les décideurs étaient convaincus par les arguments réformateurs de quelques semblables ?

Le déluge, le feu de Dieu...peut-être symbolique ?!

- Je veux bien t'accorder une catastropohe partielle. Mais pour les individus touchés par la grâce, excuse-moi, j'en doute !

- Pourquoi alors as-tu griffonné sur ton agenda un... comment déjà...

                         " Plan de redressement" ?!

- Tu fouilles dans mes affaires !?

(Page 132)

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- Je n'avais plus de bic rouge pour tracer oppositions et carrés sur les thèmes que j'étudiais.
Venue emprunter, dans le plumier qui trône sur ton bureau, le stylo nécessaire...Mes pupilles ont rencontré ton calepin ouvert. Pleins de signes kabbalistiques épais.

Intriguée, j'avoue, par la nervosité démontrée...J'ai lu.

C'n'est pas bien. J'le sais...

Line se tortillait sur sa chaise.
Devant le visage empourpré, la gêne immense explusée par toutes les pores de la confuse, Sabina sourit gentiment.

- Faute avouée... pardonnée !
Cependant, puisque tu t'inquiètes autant de ma fébrilité, réelle, corvée de thème. Lorsqu'on cherche une date favorable...

- Un thème d'élection.

Tous les hindous les dressent pour toutes les grandes occasions : mariage, contrat commercial...

D'accord je chercherai la date et l'heure qui seraient propices à la signature et l'application d'un tel projet.

- Eh ! La daube avant !

S'exclamant toutes deux, elles s'embrassèrent en riant !

(Page 133)

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Trois jours que Line était seule.

Sabina, partie pour un reportage, puis dirigée vers une enquête, avait téléphoné s'absenter encore une semaine : les funérailles de l'idole actuelle des foules, le chanteur Donald Marcuse. Tombé dans la Méditerranée, à la sortie d'un virage, alors qu'il essayait d'échapper à une meute de photographes travaillant pour la presse "people".

Sa disparition faisant grand bruit.

L'accident rappelait celui donc avait été victime la princesse de Galles, il y a quelques mois.

Line secouait la tête, se remémorait les réactions de l'époque.

Son amie, bien que du métier, trouvait la couverture médiatique excessive. Tant de gens, braves ou ignobles, mouraient chaque minute.

Trop souvent des mains de tortionnaires...

Tant de fois de misère...

Elle,

elle avait compris cette folie passagère, cette émotion viscérale des gens.

La mort, dans un accident de la route, d'une princesse belle riche, adulée...mais boulimique dans la détresse, sans vie privée, mallheureuse en amour.

Tant de beauté, d'argent de prestige...

Mais comme eux délaissée...

Ce beau feu dont pour vous ce coeur est embrasé,

Trouvera tout possible, et l'impossible aisé.

Rotrou

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Puissiez-vous

rencontrer un tel

Amour !

(Pause dominicale)

(Page 133-2)

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Tant de beauté, d'argent, de prestige...
Mais comme eux délaissée...

Grosses, pauvres, ou privées de charisme se sentaient réhabilitées par les malheurs de la très appréciée madone des journaux.

La personne la plus photographiée au monde, la plus adulée, fortunée..sans amour...comme eux...

Du même club...

Quelque part tous déculpabilisaient d'être boiteux, chômeurs, sans le sou...

Sa mort, après des régimes, les turpitudes, les chagrins...alors que le bonheur semblait arriver...

Une injustice qui, quelque part en eux, les accablait...

Eux-aussi souhaitaient rencontrer le bonheur...Et le garder !

Serait-il possible que cette chance leur échoit, aussitôt reprise par le destin ?

Line sursauta soudain en regardant la montagne d'épluchures grandissant sous son nez. Elle était seule. Pas besoin de beaucoup de frites.

Pour ne pas gaspiller, elle décida de couper toutes les pommes-de-terre ... de les jeter dans l'huile bouillante ... de mettre au réfrigérateur le surplus.

Il lui servirait demain pour une mini-tortilla.

Les commentaires de l'accident reproduisaient les précédents.

C'était la faute des journalistes.

Plutôt des lecteurs.

Non des patrons de presse.

Que l'on en soit encore-là l'agaçait.