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Tant de beauté, d'argent, de prestige...
Mais comme eux délaissée...
Grosses, pauvres, ou privées de charisme se sentaient réhabilitées par les malheurs de la très appréciée madone des journaux.
La personne la plus photographiée au monde, la plus adulée, fortunée..sans amour...comme eux...
Du même club...
Quelque part tous déculpabilisaient d'être boiteux, chômeurs, sans le sou...
Sa mort, après des régimes, les turpitudes, les chagrins...alors que le bonheur semblait arriver...
Une injustice qui, quelque part en eux, les accablait...
Eux-aussi souhaitaient rencontrer le bonheur...Et le garder !
Serait-il possible que cette chance leur échoit, aussitôt reprise par le destin ?
Line sursauta soudain en regardant la montagne d'épluchures grandissant sous son nez. Elle était seule. Pas besoin de beaucoup de frites.
Pour ne pas gaspiller, elle décida de couper toutes les pommes-de-terre ... de les jeter dans l'huile bouillante ... de mettre au réfrigérateur le surplus.
Il lui servirait demain pour une mini-tortilla.
Les commentaires de l'accident reproduisaient les précédents.
C'était la faute des journalistes.
Plutôt des lecteurs.
Non des patrons de presse.
Que l'on en soit encore-là l'agaçait.
Commentaires
je passe avec l'estomac bourré de beignets,je n'en peux plus,ça m'apprendra à être gourmande maintenant je peine à courir sur tous les blogs pour déposer mes bisous,vivi