- Le 7 juillet 1982, je répondis par lettre recommandée avec accusé de réception.
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J'ai hésité longtemps avant de répondre à votre lettre du 8 juin,
mais mon goût pour la recherche de la VERITE APPLIQUEE
l'emporte sur le risque de perdre mon seul, timide, soutien officiel.
Passons sur l'erreur humaine et sans intérêt ; je ne suis pas dans le département indiqué (opère dans celui-ci le contrôleur qui vise mon poste).
Restent : une objection , un remerciement, une déception.
OBJECTION
Vis-à-vis de moi-même
et par respect envers mes collègues contrôleurs,
je ne peux pas laisser dire que l'action du syndicat a amené notre administration à m'offrir un poste ailleurs...et que moi "la vilaine", j'ai refusé cet équitable arrangement, obtenu par la lutte syndicale...
Non !
D'une part,
depuis octobre 1981 il ne manque pas de personnes qui me proposent ce poste.
D'autre part,
vos interventions,
dont je ne méconnais pas la courageuse valeur par un bureau hier encore "amicale d'inspecteurs",
portaient, heureusement, sur l'obtention d'une plus juste solution
= soit on reconnaissait l'erreur manifeste d'appréciation de mon détracteur, puis de mon notateur, par une lettre à valoir sur ma notation-prime et figurant dans mon DOSSIER ADMINISTRATIF
= soit on reconnaissait,indirectement,cette erreur en me redonnant note-prime retenue avec une mutation promotion dans le lieu offert...
Evidemment la première solution avait ma préférence !
REMERCIEMENTS...
REMERCIEMENTS
Vous avez échoué. Il n'empêche que, très sincèrement, je vous suis reconnaissante de cet essai d'action ; contre le courant établi qui veut que le syndicat soit (mes collègues me l'ont affirmé...me trouvant un peu naïve)
toujours du côté du plus fort.
DECEPTION
Au début mars vous m'avez conseillée
pour plus de justice et d'efficacité
d'engager une action auprès du Procureur de la République, et avez rédigé un broullon en ce sens ;
sachant que depuis javier 1982 on fabrique un dossier pour la prochaine notation, vous avez avoué ne pouvoir rien y faire (y compris me conseiller).
Reniement sur ces deux perspectives...
La femme contrôleur ...
"a dit la vérité....elle doit être exécutée"...
dit la chanson...et l'écrasante majorité (même des contrôleurs qui pâtissent pourtant de cet usage ; vous savez comment).
Qu'en pensez-vous?
A remettre au lendemain ce qu'on peut faire le jour même, la motivation profonde de votre Noble Mission ne s'évanouit-elle pas ?
Avec l'espérance désespérée, en un nouvel humanisme,
désespérance-bourreau-victime de notre société,
d'une citoyenne à part entière
(expression par laquelle notre ministre de la fonction publique qualifie ses fonctionnaires non-sujets).
Syndicalement vôtre.
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Tu n'en reviens pas ?!
Attends la suite.
Mort en soldat à cause de la FRANCE
Ame certes élue,
Fier jeune homme si pur tombé plein d'espérance,
Je t'aime et te salue !
Ce monde est si mauvais, notre pauvre patrie
Va sous tant de ténèbres,
Vaisseau désemparé dont l'équipage crie
Avec des voix funèbres.
Verlaine
- Fin 1982, après 24 mois de tension, mes troubles "stress cardiaques" devenaient plus fréquents, longs, douloureux...
Plus de dix mois que le dossier était dans les mains du Tribunal.
Comme prévue dès le harcèlement épistolaire mensonger du premier trimestre, la note 1982 réïtéra celle de 1981.
Obligeant un second recours...
Le syndicat ne m'avait pas répondu, mais j'entretenais des relations téléphoniques suivies avec un membre du bureau qui me racontati quelques "dessous"...
Ma confiance n'était plus totale.
Ma défiance n'était pas complète.
Je sollicitai donc, auprès de cet interlocuteur, un arrêt de trois mois pour problèmes de santé consécutifs au chemin de croix.
(Afin de ne plus devoir, chroniquement, me trouver en arrêt de travail d'une semaine, grevant la sécu et mon moral déjà atteint...)
Ce représentant m'assura avoir reçu l'accord demandé pour un congé sans solde de trois mois. Me précisant seulement que le chef du personnel, -qui venait de changer-, le ferait débuter non pas le 15 octobre, suivant ma demande, mais le 1er novembre.
Pour octobre, mon certificat médical surffirait à me maintenir en maladie...
Donc, mon traitement ne me serait plus versé de novembre à fin janvier.
Donc, ma carrière ne s'arrêterait pas.
Il n'y aurait pas lieu de me ré-intégrer...où bon leur semblerait.
- Pendant cet arrêt, je reçois mon arrêté ; rien de plus normal !...
Cependant,
il est intitulé différemment à ma demande
quant aux motifs
(convenance personnelle ! C'est un peu fort non !)
aux dates...1er octobre, alors que je travaillais,
et que j' ai honoré une convocation auprès du Divisionnaire ce-jour-là !
Aussitôt lettre recommandée avec accusé de réception pour contester...
Cette fois avec copie au ministre chargé de la promotion des femmes ; accompagnée d'un succint historique de ces 27 mois.
L'administration ne m'a pas répondu. Comme prévu...
Je commençais tout de même à assimiler leur musique...
Le ministre me répliqua immédiatement, brièvement, qu'il s'en occupait...
Enfin, ses services...
Depuis, plus rien.
Commentaires
1. ania le 22-08-2008 à 08:58:37 (site)
bonjour je passe te souhaiter un très