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AVANT ACCIDENT

posté le 11-10-2008 à 17:24:33

Radiée !

- Il se fait tard. Je continue. Noël 89 fut triste.

Douze mois après l'espoir d'un règlement ... L'épineux problème se trouvait enterré frauduleusement par la radiation souterraine.


Les deux trimestres suivants furent : coûteux, inutiles et affligeant...


Coûteux : cette vaine tentative de recyclage, grevant l'unique salaire de la  valeur de 3 loyers, nous fit smicards...


Inutiles : le poste promis n'étant jamais confirmé ni infirmé ; aucune information écrite ne me parvenant. (Les personnalités renconrées à l'époque ont vue leur carrière progresser remarquablement.)


Affiligeant : la hiérachie s'archarnant sur une contrôleuse, par une décision gravissime, sans concertation, sans respecter les règles en vigueur.


Radiée ! sans remise des documents, sans l'Arrêté de radiation.


Me voilà donc à 42 ans

avec trois enfants scolarisés

après des années d'investissements pour retrouver un emploi,

jetée sur le marché du travail fermé à mon profil...

Sans inddemnité, ni possibiité de toucher des prestations chômage

sans l'Arrêté que j'aurais aussitôt porté devant les tribunaux


Il n'y a que la Foi qui sauve ? Je crois en ma Nation

Les errements de certains cadres, provoqués dans un occident corrompu par les effets pervers d'une idéologie capitaliste sauvage, ne doivent pas détruire notre République Démocratique Humaniste.


En fait, je reconnaissais avoir perdu une autre bataille...

Mais je refusais le perte de celle du Droit.

Leur jeu pervers continua...



                                             

         
 


Commentaires

 

1. 0sandillye0  le 12-10-2008 à 00:13:05  (site)

Je passe te souhaiter une superbe nuit remplie de tendres et doux rêves. Aujourd’hui brouillard matinal ensuite grand soleil. Petite ballade du matin, ménage, discussion avec mon grand frère et cet après midi sieste, soleil et petite ballade. Et toi comment c’est déroulé ta journée ?
Je te fais tous pleins de gros bisous ton amie Sandrine



« C'est demain dimanche
La fête à ma tante
Qui balaie sa chambre
Avec sa robe blanche
Elle trouve une orange
L'épluche et la mange
Oh ! La grosse gourmande ! »

2. vivrenotreamour  le 13-10-2008 à 04:15:29

bonjour je passe au hasard des blog passe une bonne semaine bis patrcia

 
 
 
posté le 12-10-2008 à 00:58:32

Le Cid

 

Ma tour n'est qu'un tas de pierre

Roi, mais j'en suis le seigneur

Elle porte son vieux lierre

Comme moi mon vieil honneur

***

Je vous préviens qu'on me fâche

Moi qui n'ai rien que ma foi

Lorsque étant homme on est lâche

Et qu'on est traître étant roi

***

Roi vous l'avouerez je l'espère

Mieux vaut avoir au talon

Le venin d'une vipère

Que le serment d'un félon

***

Quant à payer roi bravache

Jamais ! et j'en fais serment

Ma ville est-elle une vache

Pour la traire effrontément

***

Le Cid est suivant l'usage

Droit, sévère et raisonneur

Peut-être n'est-ce point sage

Mais c'est honnête seigneur

***

 


 
 
posté le 13-10-2008 à 02:52:06

Une nouvelle fois

- Une nouvelle fois à la case dépat.

Une nouvelle fois chercher une échappatoire.

Une nouvelle fois les cabales, intrigues et déchaînements vicieux.


La famille était ébranlée par ces deux années d'espoirs déçus.

Pas de maison.

Pas d'emploi maternel qui aurait donné à chacun ce petit plus indispensable à la concrétisation de certaines projets.

Mes pensées relevaient de la "roue de la fortune" avec des tirages rapides et diversifiés : abasourdie, incrédule, indignée, revendicative, justicière...


Juillet 1991, j'arrêtai mon PEL de dix ans, afin d'annuler les effets désastreux sur le moral de la famille...j'acheterai une fermette à retaper.

Nous aurions un projet à concrétiser.


Le chargé de clientèle, que je suivais depuis quinze ans d'agence en agence (j'avais confiance en lui et n'appréciais pas la valse des responsables) me donna rendez-vous pour la réalisation du prêt.


Je me rendis dans ce petit bourg reural avec mon époux.


Dès que nous fûmes assis, le cadre bancaire consulta mon dossier.

Tira la liste de l'échelonnment des remboursmeents,. Commença à poser des questions personnelles notamment l'indication de la signature d'un compromis de vente pour le lendemain.


Un jeune homme, BCBG, s'inscrutait dans le minuscule bureau.

Je le regardai étonnée, demandai : "Vous êtes obligé de rester ?"

Le cadre bancaire rougit. L'interpellé blêmit et sortit.


Nous pûmes répondre plus librement aux questions, parfois indiscrètes ou anormales qui nous étaient posées.

Une chose me choqua profondément.
Il voulait que mon époux soit le co-emprunteur.

Je refusai net. Il était "bateau". Je ne voulais pas lui imposer cet achat. Cette maison : je l'achetais seule.

Première fois que nous avions un désaccord. Qu'une gêne entre nous se manifestait...



                                       

 


Commentaires

 

1. amnesy  le 13-10-2008 à 04:12:24

c'est quoi "être bateau" ?
merci Leto

 
 
 
posté le 14-10-2008 à 02:22:51

Chômeurs !

Semaine suivante....

je reçus la somme déposée sur mon compte...

mon époux recevait sa lettre de licenciement économique !


Attérés !

Chômeurs !

Heureusement, grâce à une intuition, j'avais reporté d'un mois la signature du compromis...

Je n'avais pas encore signé les documents concernant le prêt...


(Très colère qu'on s'obstina à ce qu'il engage, comme co-emprunteur, un mari "bateau" j'avais sollicité un autre entretien afin que le cadre bancaire rectifie les documents.)


Ce PEL devait réaliser mon désir.

J'étais la seule à m'engager.


(Pour ce faire j'avais accepté de signer un acte familial, me lésant, dont le montant correspondait à la somme empruntée, que je m'apprétais à déposer sur un compte à intérêts garant de mes remboiursements)


Cet arrangement devait remplacer un prêt compensatoire.

Le prêt me fut refusé.


Je perdis les droits de dix années d'épargne : emprunter 40 unités !

Qui profite des droits acquis quand on les refuse à l'ayant droit ?

N'y aurait-il pas quelques magouilles ....

 

 

                                         

 
 


 
 
posté le 15-10-2008 à 02:27:11

A bout

- Ecoeurés, à bout, nous décidâmes de quitter ensemble cette verdoyante et attachante contrée.


A être deux "vieux" au chômage, autant que ce soit plus proche de nos racines...Dans notre midi natal.

Prêt perfidement perdu.

Fatigués, parfois déprimés, mais pas encore désespérés.


En 1992 j'achetai une petite et vétuste fermette.

Elle serait le logement de cinq éclopés du système.

Son potager permettrait notre approvisionnement de base.

Peut-être arriverions-nous à y implanter une pépinière rustique ?


J'obtins toutes les autorisations pour aménager... Notamment positionner deux portails, (délimitant un périmètre de sécurité autour des bâtiments et des plantations mères), sur un chemin rural abandonné depuis plus de trente ans qui s'arrêtait entre la maison et la grange.


Six mois après potager, verger et arbustes furent assaillis par des indigènes.

Les bâtiments subirent des outrages.


Par ceux qui voulaient nos terres arables bien avant notre venue ?

Par d'autres qui désiraient la fermettre à présent rendue habitable ?

Par guidage et protections des irréductibles "pouvoirs" ?


Les "visiteurs nocturnes" saccageaient vicieusement : bâtiments, végétaux...sans intervention ni prise en considération du maire, des gendarmes ou du Procureur saisis de plaintes...



                                           

 


 
 
 

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