- Ecoeurés, à bout, nous décidâmes de quitter ensemble cette verdoyante et attachante contrée.
A être deux "vieux" au chômage, autant que ce soit plus proche de nos racines...Dans notre midi natal.
Prêt perfidement perdu.
Fatigués, parfois déprimés, mais pas encore désespérés.
En 1992 j'achetai une petite et vétuste fermette.
Elle serait le logement de cinq éclopés du système.
Son potager permettrait notre approvisionnement de base.
Peut-être arriverions-nous à y implanter une pépinière rustique ?
J'obtins toutes les autorisations pour aménager... Notamment positionner deux portails, (délimitant un périmètre de sécurité autour des bâtiments et des plantations mères), sur un chemin rural abandonné depuis plus de trente ans qui s'arrêtait entre la maison et la grange.
Six mois après potager, verger et arbustes furent assaillis par des indigènes.
Les bâtiments subirent des outrages.
Par ceux qui voulaient nos terres arables bien avant notre venue ?
Par d'autres qui désiraient la fermettre à présent rendue habitable ?
Par guidage et protections des irréductibles "pouvoirs" ?
Les "visiteurs nocturnes" saccageaient vicieusement : bâtiments, végétaux...sans intervention ni prise en considération du maire, des gendarmes ou du Procureur saisis de plaintes...
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