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AVANT ACCIDENT

posté le 16-10-2008 à 16:26:01

Journée mondiale contre la faim

JOURNEE MONDIALE

 

CONTRE

 

LA FAIM

 

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Impossible de passer sous silence le scandale

mieux qu'un long discours 

quelques photos

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posté le 17-10-2008 à 03:13:42

Quels malades !

- Si tu nous lisais la plaidoirie principale...celle devant la Cour d'Appel ...afin que nous soyons exactement dans la position des juges entendant pour la première fois les éléments du litige ?


- Avant, pouce, je vais au petit coin.

- Je prendrais volontiers un verre d'eau.

- Elle est javellisée chez nous, reservons-nous un Mazout.


- Voilà. Ca va mieux. Quels malades !



- Je suis donc arrivée, après 15 mois de procédures diverses, à l'obligation de porter le dossier devant la Cour d'Appel.


La veille de ma convocation j'étais allée assister à une Audience pour me familiariser avec les lieux et être moins émue le Jour "J."


Le jour venu, je m'installai sur un des  bancs en bois. Devant. Il s'agissait de visualiser les protocoles, enregistrer mentalement quelques attitudes... démystifier les intervenants.

L'angoisse de ne pouvoir sortir un son de ma gorge me tenaillait ; ou de bégayer, ou d'afficher un visage marbré d'adrénaline...


J'écoutai les différentes affaires évoquées en regardant les réactions des magistrats, à peine étonnée du ton monocorde et pressé des avocats.


Le président qui siégeait me paraissait le faire avec autorité et simplicité. Je me supris à esquisser un sourire constatant qu'il ressemblait à un cousin germain...Travailleurs, impétueux et sociable.


J'alternais les moments d'espérance en une décision en ma faveur et les craintes les plus noires ; me souvenant que parfois l'interrogation d'un prof aimable avait été plus durement notée que celle d'un enseignant bougon.


Enfin l'avoué, qu'il m'avait fallu prendre pour ester à ce-niveau-là me demanda de m'approcher : c'était mon tour.


Je dis les formules de politesse entendues des précédents intervenants, accompagnée du geste impatient du magistrat principal.

Puis le silence se fit soudain d'une rare qualité, dès mes premières paroles.

Voici les feuillets.

 

- Lis-les nous...

 

                                            

 
 


 
 
posté le 18-10-2008 à 01:40:54

Doux rêves

Puisse

l'Ange des rêves

vous en envoyer de merveilleux 


 


 
 
posté le 19-10-2008 à 00:43:59

Bénédiction

******* 

Pourtant, sous la tutelle invisible d'un ange

L'Enfant déshérité s'enivre de soleil

Et, dans tout ce qu'il boit, et dans tout ce qu'il mange

Recouvre l'ambroisie et le nectar vermeil.

Il joue avec le vent, cause avec le nuage

Et s'enivre en chantant du chemin de la croix

Et l'Esprit qui le suit dans son pélerinage

Pleure de le voir gai comme un oiseau de bois.

Tous ceux qu'il veut aimer l'observent avec crainte

Ou bien s'enhardissant de sa tranquilité

Cherchent à qui saura lui tirer une plainte

Et font sur lui l'essai de leur férocité.

(Baudelaire)

 


 
 
posté le 20-10-2008 à 03:02:25

Ouf !

 - Lis nous ta plaidoirie.


- Je n'ai pas le courage. Je vous laisse la copie...Vous la lirez quand vous étudierez mon dossier. J'ai dû parler une vingtaine de minutes.


- Ils t'ont laissé parler ?

- Tu n'avais pas soif ? !


- Les quarante-huit heures précédentes j'étais terrifiée ! Peur de ne pouvoir sortir un son de ma gorge ! Crainte de sentir mon visage, mon cou enflammés par des décharges d'adrénaline ! Hantise d'être interrompue et d'être paralysée par une attaque vicieuse du redoutable avocat des malveillants !


- On le serait à moins ! Le plus étonnant c'est qu'ils t'aient laissée t'exprimer. De mémoire de journaliste je ne connais pas un cas où le citoyen s'est defendu tout seul devant une Cour d'Appel !

                                    

                                         

 


- Moi je n'aurais pa pu. Même si ma révolution horaire était bonne ! Je suis trop émotive ! J'aurais eu soif dès la première phrase...Si j'avais pu la prononcer.


- Peut-être m'ont-ils laissée plaider mon dossier parce que j'étais calme et lisais ma plaidoirie...Ce qui est sûr c'est que mon Avoué était stupéfait que je puisse aller jusqu'au bout...


- Comment a réagi ton adversaire ?

Demanda Sabina, en allumant un autre cigarillo.


- Oui, comment ?

Reprit line, en  s'étirant vers la desserte pour remplir son verre

 

                                       

 

                                              

 


Commentaires

 

1. sylvie17  le 20-10-2008 à 10:02:03

merci d'être passé sur mon blog et oui vous pouvez vous servir,amicalement,vivi

 
 
 
 

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