- Lis nous ta plaidoirie.
- Je n'ai pas le courage. Je vous laisse la copie...Vous la lirez quand vous étudierez mon dossier. J'ai dû parler une vingtaine de minutes.
- Ils t'ont laissé parler ?
- Tu n'avais pas soif ? !
- Les quarante-huit heures précédentes j'étais terrifiée ! Peur de ne pouvoir sortir un son de ma gorge ! Crainte de sentir mon visage, mon cou enflammés par des décharges d'adrénaline ! Hantise d'être interrompue et d'être paralysée par une attaque vicieuse du redoutable avocat des malveillants !
- On le serait à moins ! Le plus étonnant c'est qu'ils t'aient laissée t'exprimer. De mémoire de journaliste je ne connais pas un cas où le citoyen s'est defendu tout seul devant une Cour d'Appel !
- Moi je n'aurais pa pu. Même si ma révolution horaire était bonne ! Je suis trop émotive ! J'aurais eu soif dès la première phrase...Si j'avais pu la prononcer.
- Peut-être m'ont-ils laissée plaider mon dossier parce que j'étais calme et lisais ma plaidoirie...Ce qui est sûr c'est que mon Avoué était stupéfait que je puisse aller jusqu'au bout...
- Comment a réagi ton adversaire ?
Demanda Sabina, en allumant un autre cigarillo.
- Oui, comment ?
Reprit line, en s'étirant vers la desserte pour remplir son verre
Commentaires
merci d'être passé sur mon blog et oui vous pouvez vous servir,amicalement,vivi